Description du projet

Objectif général: Promouvoir le développement socioéconomique des populations par l’amélioration de la productivité et des nivaux individuels de production.

Objectif du projet : Contribuer au renforcement de l’approvisionnement satisfaisant et régulier du marché intérieur et sous régional en fèves de cacao. Et autres produits.

Objectifs spécifiques: Saisir les opportunités de la filière et améliorer les revenus des acteurs.

Contexte du projet :

La lutte contre la pauvreté par l’amélioration des conditions de vie des populations du village de Mandjap 1, dans l’Arrondissement de Ngambe, est le cadre général d’exécution du présent projet rural intégré, durable et participatif.

En effet, le Gouvernement de la République du Cameroun a toujours placé au centre de ses préoccupations l’amélioration des conditions de vie de ses populations. Dans ce contexte, plusieurs programmes ont été mis en place pour favoriser un développement harmonieux et durable de celle-ci.

Cependant, les bonnes intentions gouvernementales sont la plupart du temps anéanties par les lenteurs et tracasseries administratives, le tribalisme et la corruption, l’affairisme des Agents et Fonctionnaires chargés de la mise en œuvre effective de ces programmes, etc.

La pauvreté et le chômage sont deux réalités frappantes du milieu urbain et rural camerounais. La population à majorité jeune, faute de trouver un emploi salarié dans les secteurs publics ou privés, s’investit dans celui de l’informel ou se glisse dans la délinquance, le banditisme et la criminalité.

Le désengagement des pouvoirs publics de nombreux secteurs stratégiques, dont celui de l’agriculture et de l’élevage et l’absence d’un quelconque organisme fiable de financement du secteur primaire, constituent un handicap de taille pour les petites exploitations paysannes. L’aggravation de la pauvreté en milieu rural favorise ainsi l’exode rural qui nourrit à son tour la prostitution, la consommation de drogues, la propagation des infections sexuellement transmissibles et le VIH/SIDA.

On estime de 10 à 13% le taux de prévalence du VIH/SIDA au Cameroun. Ce taux ne reflète sans doute pas la réalité de l’ampleur de la maladie malgré les nombreuses campagnes d’information, de sensibilisation et de prévention organisées çà et là tant par les pouvoirs publics que par les organisations non gouvernementales.

En l’absence de statistiques nationales fiables, établies sur la base d’études réalisées par province, quelle peut être l’ampleur de la pandémie dans la province du Centre du Cameroun, dans laquelle se trouve le village hôte du futur projet, qui concerne plusieurs villages voisins à forte migration des populations?

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