La pauvreté et le chômage sont deux réalités frappant du milieu urbain et rural des pays émergents. La population à majorité jeune, faute de trouver un emploi salarié dans les secteurs publics ou privés, s’investit dans celui de l’informel ou se glisse dans la délinquance, le banditisme la criminalité et d’autres plaisirs mondains.

Le désengagement des organisations non gouvernementales de nombreux secteurs stratégiques, dont celui de l’agriculture et de l’élevage et l’absence d’un quelconque organisme fiable de financement du secteur primaire, constituent un handicap de taille pour les petites exploitations paysannes.

L’aggravation de la pauvreté en milieu rural favorise ainsi l’exode rural qui nourrit à son tour la prostitution, la consommation de drogues, la propagation des infections sexuellement transmissibles et le VIH/SIDA.

On estime de 10 à 13% le taux de prévalence du VIH/SIDA dans certains Pays. Ce taux ne reflète sans doute pas la réalité de l’ampleur de la maladie malgré les nombreuses campagnes d’information, de sensibilisation et de prévention organisées çà et là tant par les pouvoirs publics que par les organisations non gouvernementales.

En l’absence de statistiques nationales fiables, établies sur la base d’études réalisées par région et par Pays, qu’elle peut être l’ampleur de la pandémie dans les prochaines années?
La situation alimentaire est catastrophique, surtout dans les Pays du sahel, qui depuis quelques décennies, ne connaissent que de mauvaises récoltes, dues à l’insuffisance de pluies et à beaucoup de ravages causés par des prédateurs. En conséquence, des milliers d’hommes et de femmes, ont pris le chemin de l’exode, à la recherche de meilleures conditions de vie.

Presque chaque année, les semences sont source d’une grande préoccupation pour les populations, parce qu’elles ne savent pas où et comment les trouver.

Aussi le souci de mettre à profit la saison des pluies de l’année suivante, l’impossibilité dans ces conditions de procéder au tracé et au dégagement des terrains ne permettent pas d’effectuer un semis à la ligne qui présente des avantages certains les régions rurales peuvent devenir plus attrayantes pour les travailleurs, ce qui à la longue freinera l’exode rural.

Cette migration représente un problème extrêmement important et les coopératives locales doivent s’efforcer de la ralentir afin d’empêcher la progression du chômage et du sous-emploi dans les centres urbains et d’éviter que les conditions de vie ne se dégradent davantage dans les villes africaines déjà surpeuplées.

Investir dans l’éducation rurale, créera également des opportunités permettant aux ruraux de migrer dans de meilleures conditions et de contribuer à la croissance économique des villes.

En dehors de développer les emplois ruraux, il est nécessaire d’améliorer le cadre de l’investissement et l’environnement macroéconomique, d’encourager et soutenir l’esprit d’entreprise et le secteur informel, d’améliorer l’accès à l’éducation et à la formation, de prêter attention aux problèmes démographiques, notamment à la maternité précoce, de s’attaquer au problème des jeunes aux prises avec la violence et les conflits, et d’améliorer la situation des Femmes à la campagne.

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