Projet de creation- construction-equipement
d’une ferme avicole à: Douala (Cameroun)
L’une des options fondamentales de ce programme, porte sur la modernisation de l’élevage pour une politique de création d’exploitation gérée, suivant les normes d’intensification et de divertissement des productions. Le présent projet d’élevage intensif, qui s’inscrit bien dans le cadre que voilà, vise la réalisation de l’autosuffisance alimentaire des populations.
L’offre du poulet de chair :
D’une manière générale, on constate que la production avicole camerounaise est en crise. Plusieurs élevages ont réalisé des efforts significatifs énormes, pour survivre à celles-ci. Ces dernières années, on estimait un important niveau de baisse de la production avicole du pays pour de multiples raisons dont:
- L’arrivée sur le marché de volailles mortes, d’importation à des prix défiant toute concurrence.
- Le coût élevé des matières premières entrant dans la production de la provende, notamment la rareté du maïs en certaines périodes de l’année, et, l’importation du tourteau de soja et du concentré minéral azoté vitaminé.
Ces différents facteurs combinés entre eux (à l’exception de celui portant sur l’importation massive des volailles mortes européennes) ont contribué au coût très élevé du poulet produit localement. Pourtant, le marché du poulet est l’un des plus dynamiques sur les marchés de vivres camerounais.
Dans les campagnes comme dans les villes, le poulet est une denrée très demandée quel que soit le jour de la semaine.
Le ravitaillement de la clientèle est assuré par les élevages qui entourent la ville de Yaoundé, mais beaucoup plus par les nombreux élevages de l’Ouest Cameroun, de certaines unités du Nord Cameroun qui déversent sur les marchés de la capitale le poulet élevé au grain appelé familièrement « poulet de village ».
Le poulet fumé est encore à ses balbutiements tant dans les élevages camerounais que dans l’importation des volailles mortes par les grandes surfaces. C’est un marché d’habitués pour lesquels les quantités offertes sont commandées longtemps à l’avance.
La demande du poulet de chair :
La consommation de la viande de poulet est une réalité quotidienne dans toutes les métropoles camerounaises. Les ménages, les institutions de formation supérieure, les internats, les cantines, les restaurants d’entreprises, les marchés de vivres, les abords des édifices publics, les gares routières, les gares voyageurs, les devantures de bars, les gargotes, les dancings, etc. sont autant de lieux de consommation du poulet. Cette consommation est multiforme, poulet acheté vivant, abattu et nettoyé, nettoyé et fumé, en morceaux congelés, en rôtis, grillés ou en sauces.
D’autre part, les fêtes et manifestations diverses, mariages, funérailles, deuils, meetings politiques, manifestations publiques, fêtes religieuses, fêtes de fin d’année, sont autant d’occasions qui font du poulet l’une des denrées les plus consommées par les habitants des villes comme Yaoundé et Douala.
Les atouts du projet-Ils concernent :
Une population jeune et dynamique qui, bien encadrée, peut s’investir durablement dans le programme. Des terres fertiles disponibles qui ne nécessitent aucunement des travaux de déforestation d’envergure. La proximité des villes: EDEA, KRIBI, est un atout considérable pour l’écoulement de la production du futur projet. L’existence du marché frontalier des Arrondissements voisins, et les habitudes de commerce déjà fructueuses entre les départements lors des marchés périodiques.
La disponibilité quasi permanente de l’électricité qui peut faciliter la création de petites unités de transformation des produits agricoles et d’élevage. L’existence de nombreux groupes d’initiative commune féminins qui pourront bénéficier du projet en produisant d’autres cultures comme: le maïs, le manioc et le soja, composantes essentielles de l’alimentation des élevages à mettre en place. Ces groupes pourront en retour se former aux techniques desdits élevages en bénéficiant des meilleures conditions d’approvisionnement.
Le développement des cultures du maïs, du manioc et du soja grâce à la mise en œuvre du projet permettra à moyen terme : Les implantations: d’une unité d’extraction de l’huile de soja qui est importée de nos jours et qui est présente dans tous les supermarchés de la capitale, et la production de tourteaux de soja que le Cameroun importe annuellement à hauteur de 5.000 à 7.000 tonnes, en milieu rural d’une unité de production de la provende qui sera la raison de vivre de tous les producteurs de maïs et de soja de la région, une unité de production du poussin de chair et de ponte dans la zone du projet qui permettra l’éclosion de nombreuses fermes d’élevage avicole.
Le développement des cultures maraîchères, grâce aux litières usagées des élevages de volailles et les excréments des différentes porcheries, utilisées pour la fabrication du compost. La création de nombreux emplois du fait de la multiplication des opportunités liées à l’existence du projet. La réduction de l’exode rural, de la délinquance, de la pauvreté et de ses corollaires, dans la province et les Départements environnants.
Les fêtes de Noël et du Nouvel An, de même que les manifestations politiques, les passations de grades religieux ou militaires, la fête de l’Assomption, de la Pentecôte, sont autant d’occasions de forte demande de la viande porcine de la volaille.
Les services de restauration : Dans toutes les villes de quelque importance que ce soit, les restaurants, les hôtels, les gargotes, les circuits et même les « tournedos », présentent la viande de porc et de poulets dans tous les menus. Ces derniers temps, on trouve du porc et du poulet braisé dans toutes les villes, aux alentours des bars et autres bistrots.
Le marché sous régional : De nos jours, nul observateur averti de la chose économique ne peut contester la place de choix qu’occupe le Cameroun dans la fourniture de vivres de toutes sortes à ses voisins les plus proches. Cette coopération économique s’étend également sur les produits de l’élevage de la volaille (poulets de chair et œufs.